« Ses fils Noël et Jules ont rejoint Henri au poste de pilotage de l’entreprise dans les années 50 », rappelle Hilde Essers, qui a pris la succession de son père Noël à la présidence du conseil d’administration en 2017. « Sous leur direction, H.Essers a enregistré une croissance progressive en tant que société de transport. »
« La diversification des activités dans l’entreposage, opérée dans les années 80, a constitué un jalon important pour l’entreprise », embraie le CEO, Gert Bervoets. C’est à cette époque que H.Essers a ouvert ses premiers entrepôts pour mieux servir ses clients importants.
Les années 80 ont été marquées par la constitution de plusieurs hubs internationaux. C’est aussi à ce moment que Noël Essers a racheté les parts de son frère Jules avec l’aide de la société d’investissement Gimv. Partenaire stratégique et financier solide, la société régionale flamande d’investissement a professionnalisé l’entreprise. Elle est sortie du capital en 2000. « L’entreprise est alors redevenue à 100% Essers », sourit Hilde Essers. « Avec mon père, ma sœur Ann et moi-même comme seuls actionnaires. »
En 2001, un CEO externe a été nommé avec succès. Entre-temps, le conseil d’administration s’est lui aussi professionnalisé: il accueille désormais Johnny Thijs, l’ancien patron de bpost.
« Ces dernières décennies, H.Essers a continué de privilégier la croissance organique parallèlement à une série de petites acquisitions et de transactions de plus grande ampleur », poursuit Gert Bervoets. Alors que les acquisitions antérieures se menaient surtout en fonction des occasions qui se présentaient, la croissance de ces dernières années a reposé sur une stratégie très réfléchie. « Nous nous concentrons désormais sur quelques segments stratégiques, comme l’industrie pharmaceutique, la chimie et la haute sécurité. Dans ces segments, nous développons des activités à haute valeur ajoutée. Nous remontons de plus en plus dans la chaîne logistique de nos grands clients. »